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Lay abstract (no permission to release technical abstract): Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes. Quatre femmes sur cinq diagnostiquée avec un cancer du sein métastatique décèdent dans les cinq ans suivant le diagnostic. Pour se disséminer, les cellules cancéreuses doivent échapper à la détection par le système immunitaire. Les neutrophiles, les cellules immunitaires les plus abondantes et les plus réactives, jouent un rôle primordial dans la formation des métastases. Ils libèrent des enzymes et de l'ADN pour attraper et détruire les organismes infectieux, ce qui entraine une inflammation locale. Cette dernière, plutôt que de tuer les cellules cancéreuses, peut faciliter les métastases cancéreuses. Curieusement, les neutrophiles détectés chez les patients cancéreux sont phénotypiquement immatures par rapport à ceux observés chez les patients en bonne santé. Nous avons précédemment identifié une sous-population de neutrophiles immatures qui favorisent les métastases hépatiques du cancer du sein. Toutefois, très peu est actuellement connu sur les mécanismes par lesquels les différentes sous-populations de neutrophiles affectent le processus métastatique. Au laboratoire, des données préliminaires révèlent que certains marqueurs sont exprimés de façon différente par ces sous-populations de neutrophiles. Dans un premier temps, nous validerons ces marqueurs pour nous permettre de mieux différencier les différentes sous-population de neutrophiles. Ayant démontré que les neutrophiles immatures possèdent des fonctions immunosuppressives contre les cellules NK, nous émettons l'hypothèse que ces neutrophiles favorisent la formation de métastases hépatiques dérivée du cancer du sein en altérant la cytotoxicité des cellules NK. L'objectif du projet est de mieux appréhender comment ces neutrophiles immatures se différencient des neutrophiles matures normaux et comment ces différences explique leur implication dans la formation des métastases hépatiques. Le résultat de cette recherche permettra de définir de nouvelles possibilités de traitement aux patientes atteintes d'un cancer du sein à un stade avancé.

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